Sujet 2: Réagir à une divulgation de violence fondée sur le genre

When someone discloses to you that they have experienced gender based violence, whether recently or some time ago, it is important to recognize that a great deal of trust has been placed in you by the individual. As discussed earlier, there are many barriers to disclosure and the following section will help provide some elements of best practice as to how to respond. Again, if you work in an environment where responding to disclosure is a regular part of your job, please defer to the guidelines and protocols outlined by your place of work. 

  • Le respect. Si le témoignage vient d'une personne que vous connaissez, il peut être difficile d'éviter de la traiter différemment ou d'adopter une approche plus douce après avoir entendu parler de l'expérience traumatisante qu'elle a vécue de peur d’aggraver la situation. Cependant, la chose la plus utile à faire est de continuer à interagir avec elle comme vous l'avez toujours fait afin de lui démontrer que son expérience ne change pas l'opinion que vous avez d'elle. Les divulgations peuvent survenir à tout moment, dans n'importe quelles circonstances, et peuvent également provenir d'une personne que vous rencontrez pour la première fois. Faire preuve de gentillesse et d'empathie envers la personne sans l’infantiliser constitue la meilleure ligne de conduite, quelle que soit votre relation avec cette personne. 
  • La sécurité. Il est extrêmement important qu'une victime de violence fondée sur le genre dispose d'un espace sûr où elle peut se confier et demander du soutien. Offrez à la personne d’aller discuter dans un endroit plus privé et plus calme si elle le souhaite. Veillez à ce que les autres sachent qu'ils ne doivent pas vous déranger, sans révéler de détails. Si possible, un espace confortable où vous pouvez vous asseoir côte à côte avec la personne, comme une salle de consultation ou une salle d’attente, rendra l'interaction moins intimidante pour la victime (par opposition à vous asseoir de part et d’autre d’un bureau, par exemple). Le langage corporel est également un facteur important à prendre en considération. Assurez-vous d’être physiquement engagé dans la conversation, de faire face à la personne sans la regarder de haut et de ne pas créer de barrière physique (en tenant les bras croisés ou en faisant un mouvement de recul, par exemple). L'écoute active, décrite plus en détail ci-dessous, doit également être privilégiée.
  • La confidentialité. Assurez-vous que la personne sache que vous ne transmettrez ses propos à personne. Il peut aussi s'agir de ne pas prendre de notes pendant qu'elle parle. Pour assurer la tranquillité d'esprit, il peut être judicieux de ne pas avoir d’appareils électroniques comme des téléphones et des ordinateurs portables dans la pièce. 
  • La non-discrimination. Examinez vos préjugés et tentez de les surmonter. Évitez de stéréotyper les gens sur la base de ce que vous connaissez d'eux. Comme vu précédemment, la violence fondée sur le genre est un problème commun et complexe qui peut toucher n'importe qui. 

Que dire lorsqu’une personne révèle un acte de violence? Vous devez utiliser une approche fondée sur le traumatisme. Vous pouvez vous sentir dépassé par la situation et craindre de dire la mauvaise chose. Tentez de rester calme, surtout si vous connaissez les personnes concernées. Voici quelques manières de réagir:

  • “Je vous crois.”
  • “Je suis là pour vous."
  • “Vous pouvez tout me dire ou me dire seulement ce qui vous convient.”
  • “Ce n’est pas de votre faute.”
  • “Vous pouvez me parler de tout ça en toute sécurité si vous vous sentez à l’aise.”
  • “Merci de m’avoir fait part de votre expérience.”
  • “Je suis désolé de ce qui s’est passé. Je suis content que vous m’en ayez parlé.”